Institutions de Santé

Pure Clinic reprend le groupe de cliniques dentaires valaisan Sdent

Par Marie–Laure Chapatte

Pure Clinic reprend le groupe de cliniques dentaires valaisan Sdent Fondé par Narcis Paul Rosu, le groupe a été souvent décrié dans la profession. Le rachat des cliniques par un groupe d’investisseurs suisses permet de sauvegarder 85 emplois

Les cliniques dentaires Sdent ont trouvé acquéreur. Pure Clinic Group a en effet repris les actifs de la société valaisanne au 1er juillet dernier, a-t-il indiqué dans un communiqué de presse lundi. Pure Clinic est détenu par un groupe d’investisseurs suisses, à la tête duquel se trouve Edgar Bornet. Ce rachat assure aux quelque 85 collaborateurs le maintien de leur emploi grâce à la poursuite des activités des cliniques valaisannes (Martigny, Sion et Sierre) et de celle de Genève (à Versoix).

En 2007, le fondateur de la chaîne Sdent, Narcis Paul Rosu annonçait dans les colonnes du Temps ses ambitions: d’ici à 2013, le réseau devrait compter une soixantaine de cliniques. On en est loin. À l’époque, le groupe comptait également une centaine de collaborateurs, un chiffre qui n’a jamais décollé.

Souvent décrié par ses confrères qui proposent également des soins dentaires dits low-cost, Narcis Paul Rosu, qui a également pratiqué le sponsoring sportif avec son groupe, n’aura pas réussi à créer le réseau dentaire helvétique qu’il escomptait. Pure Clinic n’a pas dévoilé le montant de la transaction mais assure que le «montant de la vente devrait permettre à l’ancien propriétaire de régler ses problèmes administratifs».

Cette annonce de reprise augure donc un retour à la sérénité, même si les intentions des investisseurs sont claires, comme le souligne Edgar Bornet, administrateur, dans le communiqué de presse: «Les deux premiers mois d’exploitation sont très encourageants et nous permettent d’envisager notre développement avec sérénité. Nous serons d’ailleurs ouverts à toute opportunité de rachat qui pourrait se présenter, en particulier dans la région lémanique.»

Le message sera-t-il été entendu par les grands du secteur, comme Ardentis, le groupe lausannois qui a ouvert cet été sa dixième clinique à Bulle, ou Adent, détenu majoritairement par la société de capital investissement Swiss Equity Capital (SEC) Partners, qui vient de s’offrir un nouveau joyau du côté de Genève, le C1?

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